vendredi 13 janvier 2012

CARNETS DU MÉKONG

De sa dégringolade des hauts plateaux tibétains à l’immense delta qui éparpille
ses eaux dans la mer de Chine, j’ai suivi le Mékong comme j’ai pu, que ce soit à pied, 

en vélo, à moto, en bus, en bateau. J’ai subi ses humeurs, j’ai senti son odeur, j’ai entendu
ses cris, ses bruits, j’ai appris ses différents noms, j’ai observé ses multiples visages, 

sa physionomie, comme un être humain avec son caractère, sa culture, ses manies, etc. 
Et au fil de ma pérégrination, j’ai croisé ses habitants. En tous cas, toutes celles et tous
ceux qui le côtoient au quotidien, qui en vivent de près ou de loin. Les gens : 

docker stoïque, batelier charismatique, bonze facécieux, cantinière hilare, policier malin, 
peseuse d’or charmeuse, petit voleur de grand chemin, serveuses rigolotes, paysanne 
farouche, tisseuse silencieuse, etc.
Des rencontres au hasard de la descente au fil du fleuve, dans un voyage de la Chine 

au Vietnam, en passant par le Laos et le Cambodge, constituées d’aventures multiples
à l’échelle humaine. Voilà le sujet de l’histoire, à travers cette ballade de portraits
sensibles, cette suite de rencontres et de tribulations rythmées par les fourmis qui
piquent et les humeurs du fleuve.


Extraits de différents carnets sur le site : 
uniterre.com/

























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